Je voudrais vous faire partager l’intérêt que j’ai pour cette plante magique. À la recherche d’actifs thérapeutiques dans les fruits et les légumes, je m’intéresse aussi aux plantes Médicinales pour leurs actions anti inflammatoires, et pour leurs actions inhibitrices des cellules cancéreuses. Dans la pharmacopée chinoise, depuis 20 siècles elle est surtout utilisée comme fébrifuge et anti parasitaire. Il y a une dizaine d‘années lors d’échanges sur la biodiversité cultivée au Sénégal, j’ai vu sur le terrain l’efficacité de cette plante pour calmer les fièvres et traiter le paludisme. J’ai été surpris une fois de plus de voir comment le cas de l’Artemisia mettait en lumière l’éternelle bataille entre la médecine moderne à la solde de Big Pharma qui s’enrichit avec des médicaments qui sont de plus en plus résistants aux virus et avec des effets secondaires et de l’autre côté les médecines traditionnelles locales que l’on empêche d’émerger et à qui on refuse toutes recherches. Alors que 230 millions de personnes sont infectées dans le monde chaque année, que 405 000 malades meurent tous les ans, l’OMS et la France interdissent l’Artemisia. Dans ce contexte, il y a six ans j’ai planté de l’Artemisia annua et sa cousine Afra qui, elle, est pérenne, avec moins d’artémisinine, convient mieux en Afrique que sur les contreforts du Larzac. Cet actif intéresse peu de monde, heureusement « la maison de l’Artemisia » fondée et animée par Lucile Cornet-Vernet fait un travail de fond pour valoriser cette plante qui mérite d’être plus connue. Les quelques recherches présagent des espoirs thérapeutiques, comme par exemple pour la maladie de Lyme, la piroplasmose, la leucémie, les inflammations digestives, augmente la résistance contre les micro-organismes nocifs et toujours sans effets secondaires, les études cliniques devraient porter sur l’impact que produit cette merveilleuse plante sur les cellules cancéreuses : aux vues des résultats in vitro, la majorité des cellules cancéreuses sont détruites surtout associées à du fer. En janvier 2020, mon ami Jean Yves Billien, cinéaste et lanceur d’alerte en médecine, inquiet de l’épidémie du corona virus en Chine, m’informe qu’il vient de rencontrer le Pr Raoult à Marseille, pas encore médiatisé à l’époque, et qu’il préconisait un traitement à la chloroquine et à l’azythromicine. J’ai instantanément pensé à l’Artemisia qui comme la chloroquine sont deux puissants antipaludéens. En regardant de plus près les protocoles de soins des Chinois, j’ai vu qu’elle faisait partie de leur réponse thérapeutique contre le virus. C’était pour moi le moment de semer mes plants annuels d’Artemisia, j’en ai fait plusieurs centaines de pots pour en planter et en offrir, j’ai aussi distribué énormément de graines qui sont minuscules et produites en très grande quantité par la plante. Enfin ! cette semaine, on parle de l’Artemisia comme une excellente alternative à inclure dans les traitements du codiv19. Aujourd’hui, une expérience intéressante : le président Malgache propose à la population une boisson à base d’Artemisia pour lutter contre la pandémie dans son pays…
Cette plante exceptionnelle par sa rusticité, son abondance, sa richesse en molécules actives, en font une plante médicinale redoutablement efficace pour la santé.
Nous avons commencé les recherches à notre niveau : faire des extractions de teinture mère, des macérations de jeunes pousses, d’un totum d’Artemisia Annua et de tester des synergies avec d’autres plantes comme le Sureau et l’Astragale.